Voyage des sciences du 03 au 07/05/1993

Après de nombreuses années d'interruption, l'Athénée Fernand Blum a renoué avec la tradition du voyage scientifique, cher à notre collègue retraité Hubert Bruge. Du lundi 3 mai 1993 au vendredi 7 mai 1993, les élèves des classes de cinquième année des sections scientifiques (latin-sciences, sciences-mathématique et sciences) ont effectué un voyage d'étude de biologie-géographie avec trois professeurs et une secrétaire, Astrid Antonis, à Treignes, dans la vallée du Viroin, en Calestienne (au Sud-Est de Philippeville, tout près de la frontière française).

Le logement et certaines activités de laboratoire eurent lieu au Centre PAUL BRIEN, la gare désaffectée du village reconvertie par l'Université Libre de Bruxelles en centre d'accueil et de recherche en biologie.

Le groupe des élèves scientifiques de cinquième année et leurs accompagnateurs (Centre Paul Brien, Treignes, Calestienne, Province de Namur, Belgique - 05/05/1993 - Photographie originale réalisée par un(e) élève).

Avec le concours d'une météo favorable, nous avons largement profité des richesses géologiques, paysagères et naturalistes de cette magnifique région.

L'après-midi du premier jour fut consacrée à l'observation et la détermination de la faune et la flore des eaux courantes: après avoir, les pieds dans l'eau, remonté le ruisseau des Fonds de Ri, un affluent du Viroin coulant au pied du bois de Matignolle, et découvert une végétation rivulaire et aquatique typique (des arbres comme l'aulne glutineux, des plantes à fleurs tels la valériane officinale ou le cresson de cheval, et des bryophytes comme Pelia epiphylla, Fontinalis antipyretica), nous y avons dressé l'inventaire de la faune aquatique: planaires, sangsues et autres vers annelés, larves d'éphémères, de trichoptères nu et à fourreau (les "cassets"), gammares, chabot, etc. Comparaison fut faite entre cette zone à truite et la zone à barbeau au courant fluide à hauteur du pont sur le Viroin: les invertébrés trouvés y sont différents (beaucoup de mollusques et de sangsues, larves de demoiselles du genre Calopteryx), de même que la végétation aquatique (renoncule aquatique) et rivulaire (massettes, chanvre d'eau, etc.). Ce fut là l'occasion d'observer la loche franche. De retour au laboratoire, les élèves ont poursuivi, sous loupes binoculaires, l'exercice d'utilisation des clés de détermination fournies. Les observations furent rapportées et les espèces dessinées. Les algues filamenteuses récoltées furent examinées au microscope, et des élèves y découvrirent de microscopiques acariens.

Dès le premier soir, une tournante fut organisée pour la préparation du repas chaud et l'inévitable vaisselle.

Après le souper, Daniel Geerinck initia élèves et professeurs aux pas de la danse écossaise, exercice qui devait nous tenir en forme tout au long de la semaine.

Au cours des matinées des deuxième, troisième et cinquième jours, les élèves participèrent, en groupes restreints de dix personnes, à trois activités plus spécialisées, chacune dirigée par un professeur:

• Eric Walravens, le zoologiste, entraînait dès 6 h 30 son groupe dans la vallée du Viroin à la découverte des chants d'oiseaux, l'objectif étant d'apprendre à les reconnaître: fauvettes à tête noire, des jardins et babillarde, pouillots véloce et fitis, rossignol philomèle, merle noir, troglodyte, accenteur mouchet, verdier, grosbec, mésanges charbonnière et bleue, rougequeue noir, pinson des arbres, bergeronnette grise, pigeon ramier et tourterelle turque. Au Centre Paul Brien, nous pouvions observer de près les hirondelles de fenêtre construisant leur nid sur la façade, mais aussi choucas, étourneaux et moineaux nourrissant au nid. Au bord du Viroin, hirondelle de cheminée, martinet noir, bergeronnette des ruisseaux et cincle plongeur se laissaient admirer dans la quiétude matinale. Après le déjeuner, dès 9 h 00, nous nous regroupions autour d'un ordinateur prêté par Monsieur Verhaeghen, afin d'étudier la structure physique du chant des oiseaux, de la comparer à notre voix et à d'autres bruits enregistrés, puis d'en reconnaître les signatures spécifiques sur les sonagrammes générés (diagrammes de la fréquence d'un son en fonction du temps). Nous abordions ensuite le rôle du chant dans la gent ailée. Nous concluions par la mise en évidence de la relation entre la morphologie de l'organe de phonation et le chant chez les oiseaux et les criquets.
• Daniel Geerinck, le botaniste, proposait aux élèves de découvrir les rudiments de la phytosociologie, une science qui permet de caractériser la végétation, et mettait en pratique ces notions pour comparer des sites au sol pauvre à des végétations plus nitrophiles. C'est ainsi que l'on pouvait reconnaître le cortège typique des espèces anthropophiles, favorisées dans leur compétition vis-à-vis des autres espèces par les fumures et les amendements: alliaire, lierre terrestre, herbe aux goutteux, ortie dioïque, compagnon rouge, berce, lamier blanc, etc. Cette végétation s'opposait facilement aux espèces des pelouses calcaires, reliques du pâturage des moutons: polygale, pimprenelle, sainfoin, Carex flacca, potentilles, orpins, germandrées et hélianthèmes.
• Luc Olbregts, le géographe, faisait découvrir les différences de paysages entre la Calestienne et l'Ardenne par l'étude sur le terrain ainsi que exploitation de la carte topographique. Les différentes natures de roches purent être mises en évidence au travers du relief, du boisement et de l'hydrographie. Une comparaison pédologique fut également réalisée sur les deux types de roches.

Chaque après-midi, nous nous retrouvions tous pour une excursion thématique.

• Mardi, ce fut la découverte du milieu forestier ardennais non calcaire, de sa faune et de sa flore. Le cortège caractéristique de la chênaie-charmaie sur sol brun à humus doux fut observé : anémone sylvie, euphorbe des bois, violettes des bois et de Rivin, primevère élevée, renoncule tête d'or, ficaire, gouet (sa curieuse pollinisation fut racontée et son acide oxalique goûté!), lamier jaune, surelle (au goût d'oseille), et, dans les milieux plus humides, l'ail des ours et la colchique. Tout au long de la promenade, au hasard des rencontres, les élèves déterminaient à l'aide des clés les ordres d'insectes rencontrés (larve et imago de crache-sang, bousiers, carabe Carabus problematicus, mouche de la Saint-Jean, cousins, adèles, etc.), mais notre attention se portaient aussi sur les opilions, les araignées (dont les deux superbes Pisauridae de la faune belge, des lycoses (versions réduites des tarentules) ou des araignées-crabes, les traces de sanglier, les amphibiens (grenouille rousse et crapaud commun) ou de nouveaux chants d'oiseaux (rougegorge, mésanges nonnette, boréale, noire et huppée, grimpereau des jardins, pic épeiche), ainsi que sur des plantes curieuses ou remarquables (le mortel aconit tue-loup ou la lathrée parasite et dépourvue de chlorophylle). Au retour, les plus courageux abordèrent la végétation thermophile et calcicole du tienne du Moessia: plusieurs orchidées (orchis mâle, platanthère à deux feuilles, orchis grenouille et homme-pendu), les polygales bleue ou rose, l'ancolie, etc.Tout juste de retour, le pouillot siffleur faisait entendre ses deux chants très différents parmi les premiers "coucou" de la saison. C'est là également que sautaient, dans les herbes sèches, les petits criquets encore immatures. Le tienne chaud et ensoleillée était la plus agréable des classes pour rappeler la course de la terre autour du soleil, son inclinaison, l'origine des saisons, et la façon simple de retrouver le sud à partir de la position du soleil.
• Mercredi après-midi, une excursion pédestre nous mena au terme d'un parcours dans les bois et les chants, bercés par le chant du bruant jaune, de l'alouette des chants ou de l'Estelle des forêts Homo sapiens neuwelsi, à la mare du Grand Bu à Niverlée. Chemin faisant, la nature nous fournissait le matériel idéal pour illustrer la "vigueur des hybrides": compagnon rouge, compagnon blanc et leur imposant hybride. Arrivés au bord de l'eau, les plus aquatiques d'entre nous retroussèrent leur pantalon (en s'immergeant parfois même totalement!) pour fouiller de leur filet trouble-eau les herbiers d'eau stagnante. Les pieds chatouillés par des écrevisses, ils confiaient aux autres moult bocaux contenant diverses bestioles: grenouille verte et têtards de grenouille rousse, triton ponctué et gardon, mais surtout des larves et imagos d'insectes tels le rare ranâtre linéaire, les rapides Najas et Gerris, le naucore, l'aeschne bleue, des demoiselles comme Ischnura elegans et tant d'autres.

Eric Walravens, Katia Goossens et Catherine Maury dans la mare du Grand Bu (Niverlée, Calestienne, Province de Namur, Belgique - 05/05/1993 - Photographie originale réalisée par un(e) élève).

• Toute la journée de jeudi fut consacrée à la découvertes des sites karstiques des environs de Nismes et de Dourbes. C'est sous un soleil de plomb que tout le groupe prit le matin l'autobus. Après une visite de la résurgence de l'Eau Noire, une première approche des roches sédimentaires fut introduite par l'observation d'une coupe de synclinal. Ensuite, le Fondry des Chiens permit de présenter plus spécifiquement les modes d'érosion (surtout par dissolution) des roches calcaires. Ce fut l'occasion de faire quelques rappels concrets du cours de chimie en établissant l'équation d'équilibre de la précipitation-dissolution du calcaire, et d'ainsi montrer la relation, dans les atolls coralliens, entre la lumière et la formation des récifs. Un élève curieux découvrit un fossile de brachiopode, témoin de la présence passée d'une mer en cet endroit. Passereaux et rapaces ont encore retenu notre attention: buse variable, milan royal, le chant très aigu du roitelet huppé ou le curieux vol chanté du pipit des arbres et sa descente "en parachute". Ensuite, une balade parcourant les abannets de la Réserve Naturelle du Viroin nous mena au sommet de la Montagne aux Buis (=la Roche à Lomme). Le pique-nique bucolique et la sieste au soleil, bercée par le babil du Dany des coteaux ou les ritournelles de Brassens lancées par notre géographe, ne furent interrompus que par les évolutions des plus grands et plus beaux papillons de la faune belge, le machaon porte-queue et le flambé. A la recherche des nombreuses plantes odorantes d'affinité méditerranéenne présentes sur ces pelouses surchauffées, des véroniques, des géraniums ou autres coronilles, les plus sportifs arpentaient les versants rocheux à la recherche d'une faune thermophile: ce fut l'occasion de chatouiller les lézards des murailles, ce qui causa quelques évolutions cocasses chez ces sympathiques reptiles. Sur la route du retour, laissée au libre choix de chacun (et vus les talents divers des lecteurs de cartes, les premiers partis ne furent pas toujours les premiers arrivés!), quelques élèves eurent l'occasion d'observer l'orvet ou plusieurs superbes rougequeues à front blanc égrenant leur mélopée. De retour au centre, surprise! Notre ancien collègue et professeur Guy Moreels et sa femme nous attendaient avec l'apéritif. Le soir, les élèves, décidément increvables, réclamèrent un jeu de piste nocturne pour finir en beauté. Un petit groupe de professeurs et d'élèves improvisa donc un parcours fléché semé d'embûches, d'énigmes et de citations encourageantes à travers monts et vallées. La nuit était tombée depuis bien longtemps lorsque les derniers élèves rentrèrent au bercail, certains dans des temps tout à l'honneur de leur sagacité et de leur endurance.

Le Fondry des chiens (Nismes, Calestienne, Province de Namur, Belgique - 06/05/1993 - Photographie originale réalisée par un(e) élève).

Si ce stage fut réalisé dans un but essentiellement scientifique, de découverte et d'application des notions enseignées, il permit aussi de découvrir des élèves et des professeurs sous un aspect différent de celui de l'avenue Renan ou de l'avenue de Roodebeek. Et ce ne fut certainement pas le moindre des mérites du voyage!

L'objectif de l'énumération brute de toutes les espèces observées au cours du voyage est de permettre aux élèves de rédiger leur rapport sans commettre de faute d'orthographe dans les noms scientifiques et de revoir la systématique des espèces.

Les espèces suivantes ont été observées et identifiées:

• Accenteur mouchet, Prunella modularis, Prunellidés, Passeriformes
• Acéras, Homme-pendu, Orchis homme-pendu, Orchis anthropophora = Aceras anthropophorum, Orchidacées, Orchidales
• Aconit tue-loup, Aconitum vulparia = Aconitum lycoctonum vulparia, Ranunculacées, Ranunculales
• Agrion élégant, Ischnura elegans, Coenagrionidés, Odonatoptères
• Ail des ours, Allium ursinum, Liliacées, Liliales
• Alouette des champs, Alauda arvensis, Alaudidés, Passeriformes
• Anémone sylvie, Anemone nemorosa, Ranunculacées, Ranunculales
• Bergeronnette des ruisseaux, Motacilla cinerea, Motacillidés, Passeriformes
• Bergeronnette grise, Motacilla alba, Motacillidés, Passeriformes
• Bousier, Geotrupes species, Scarabeidés, Coléoptères
• Buse variable, Buteo buteo, Accipitridés, Accipitriformes
• Carabus problematicus, Carabidés, Coléoptères
• Carpe, Cyprinus carpio, Cyprinidés, Cypriniformes
• Cétérach, herbe à dorer, Ceterach officinarum, Aspleniacées, Filicales
• Choucas des tours, Corvus monedula, Corvidés, Passeriformes
• Cincle plongeur, Cinclus cinclus, Cinclidés, Passeriformes
• Colchique d'automne, Colchicum autumnale, Liliacées, Liliales
• Coucou gris, Cuculus canorus, Cuculidés, Cuculiformes
• Crache-sang, Timarcha tenebricosa, Chrysomelidés, Coléoptères
• Crapaud commun, Bufo bufo, Bufonidés, Anoures
• Dompte-venin, Vincetoxicum hirundinaria, Asclepiadacées, Gentianales
• Ecrevisse américaine, Orconectes limosus, Astacidés, Décapodes
• Etourneau sansonnet, Sturnus vulgaris, Sturnidés, Passeriformes
• Euphorbe des bois, Euphorbia amygdaloides, Euphorbiacées, Euphorbiales
• Fauvette à tête noire, Sylvia atricapilla, Sylvidés, Passeriformes
• Fauvette babillarde, Sylvia curruca, Sylvidés, Passeriformes
• Fauvette des jardins, Sylvia borin, Sylvidés, Passeriformes
• Ficaire fausse-renoncule, Ranunculus ficaria, Ranunculacées, Ranunculales
• Flambé, Iphiclides podalirius, Papilionidés, Lépidoptères
• Fontinalis antipyretica, Bryopsida
• Gardon commun, Rutilus rutilus, Cyprinidés, Cypriniformes
• Géranium luisant, Geranium lucidum, Geraniacées, Geraniales
• Gouet tacheté, Arum maculatum, Aracées, Arales
• Goujon, Cottus gobio, Cyprinidés, Cypriniformes
• Grenouille rousse, Rana temporaria, Ranidés, Anoures
• Grenouille verte, Rana esculenta, Ranidés, Anoures
• Grimpereau des jardins, Certhia brachydactyla, Certhiidés, Passeriformes
• Grosbec casse-noyaux, Coccothraustes coccothraustes, Fringillidés, Passeriformes
• Hibou moyen-duc, Asio otus, Strigidés, Strigiformes
• Hirondelle de cheminée, Hirundo rustica, Hirundinidés, Passeriformes
• Hirondelle de fenêtre, Delichon urbica, Hirundinidés, Passeriformes
• Ilyiocoris cimicoides, Hétéroptères
• Laîche glauque, Carex flacca, Cyperacées, Cyperales
• Lamier jaune, Lamiastrum galeobdolon (= Lamium galeobdolon = Galeobdolon luteum)), Lamiacées, Lamiales
• Lathrée écailleuse, Lathraea squamaria, Orobanchacées, Scrophulariales
• Lézard des murailles, Podarcis muralis, Lacertidés, Squamates
• Loche franche, Nemacheilus barbatulus, obitidés, Ostéichthyens
• Loroglosse, Orchis bouc, Himantoglossum hircinum, Orchidacées, Orchidales
• Machaon, grand porte-queue, Papilio machaon, Papilionidés, Lépidoptères
• Martinet noir, Apus apus, Apodidés, Apodiformes
• Merle noir, Turdus merula, Turdidés, Passeriformes
• Mésange bleue, Parus caeruleus, Paridés, Passeriformes
• Mésange boréale, Parus montanus, Paridés, Passeriformes
• Mésange charbonnière, Parus major, Paridés, Passeriformes
• Mésange huppée, Parus cristatus, Paridés, Passeriformes
• Mésange noire, Parus ater, Paridés, Passeriformes
• Mésange nonnette, Parus palustris, Paridés, Passeriformes
• Mnium hornum, Bryopsida
• Moineau domestique, Passer domesticus, Passeridés, Passeriformes
• Mouche de la Saint-Marc, Bibio marci, Bibionidés, Diptères
• Orchis grenouille, Coeloglossum viride, Orchidacées, Orchidales
• Orchis mâle, Orchis mascula, Orchidacées, Orchidales
• Orvet fragile, Anguis fragilis, Anguidés, Squamates
• Pellia epiphylla, Pelliacées, Metzgeriales
• Petite pimprenelle, Sanguisorba minor, Rosacées, Rosales
• Pic épeiche, Dendrocopos major, Picidés, Piciformes
• Pigeon ramier, Columba palumbus, Columbidés, Columbiformes
• Pinson des arbres, Fringilla coelebs, Fringillidés, Passeriformes
• Pipit des arbres, Anthus trivialis, Motacillidés, Passeriformes
• Plagiomnium undulatum, Bryopsida
• Platanthère des montagnes, Orchis verdâtre, Platanthera chlorantha, Orchidacées, Orchidales
• Polygala vulgaire, Polygala vulgaris, Polygalacées, Polygalales
• Potentille printanière, Potentilla neumanniana = P. tabernaemontani = P. verna, Rosacées, Rosales
• Pouillot fitis, Phylloscopus trochilus, Sylvidés, Passeriformes
• Pouillot siffleur, Phylloscopus sibilatrix, Sylvidés, Passeriformes
• Pouillot véloce, Phylloscopus collybita, Sylvidés, Passeriformes
• Primevère élevée, Primula elatior, Primulacées, Primulales
• Ranâtre, Ranatra linearis, Nepidés, Hétéroptères
• Renoncule tête d'or, Ranunculus auricomus, Ranunculacées, Ranunculales
• Roitelet huppé, Regulus regulus, Sylvidés, Passeriformes
• Rossignol philomèle, Luscinia megarhynchos, Turdidés, Passeriformes
• Rougegorge familier, Erithacus rubecula, Turdidés, Passeriformes
• Rougequeue à front blanc, Phoenicurus phoenicurus, Turdidés, Passeriformes
• Rougequeue noir, Phoenicurus ochruros, Turdidés, Passeriformes
• Sainfoin, Esparcette cultivée, Onobrychis viciifolia, Fabacées, Fabales
• Sanglier, Sus scrofa, Suidés, Artiodactyles
• Surelle, Pain de coucou, Oxalis acetosella, Oxalidacées, Geraniales
• Thuidium tamariscinum, Bryopsida
• Tourterelle turque, Streptopelia decaocto, Columbidés, Columbiformes
• Triton ponctué, commun, vulgaire, Triturus vulgaris, Salamandridés, Urodèles
• Troglodyte mignon, Troglodytes troglodytes, Troglodytidés, Passeriformes
• Verdier d'Europe, Chloris chloris, Fringillidés, Passeriformes
• Véronique couchée, Veronica prostrata, Scrophulariacées, Scrophulariales
• Violette de Rivin, Viola riviniana, Violacées, Violales
• Violette des bois, Viola reichenbachiana, Violacées, Violales