Excursion scientifique à Liège le 16 avril 2013
Sous l'impulsion d'Eric WALRAVENS, les 92 élèves des sections "sciences générales" de quatrième année ont profité d'une journée de découvertes scientifiques dans les locaux de l'Université de Liège : visite de l'aquarium Dubuisson, du musée de zoologie et de la maison de la science, où des démonstrations d'optique et d'électrostatique les attendaient.
Merci aux collègues qui ont encadré nos étudiants durant cette journée : Alain DELBRASSINE, Anne DUHEM, Cathline CERDAN, Daniel GEERINCK, Hélène LEGRAIN, Serge THOMAS et Valérie VANDENBEMPDEN
Voici quelques photographies d'expériences réalisées à la maison de la science par Roksolana TLUMATSKA :
Effet de la foudre sur une maquette de maison non protégée par un paratonnere (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Roksolana Tlumatska).
Le laser, source de lumière cohérente (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Roksolana Tlumatska).
Etude de la correction dioptrique de la myopie ou de l'hypermétropie (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Roksolana Tlumatska).
Démonstration de la transmission de la lumière par fibres optiques (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Roksolana Tlumatska).
Eric WALRAVENS guidait chacun des 4 groupes d'élèves dans l'aquarium Dubuisson, divisé en 4 sections : les eaux douces froides, les eaux douces tropicales, les eaux salées tempérées et les mers tropicales.
Découverte de la diversité de la faune aquatique du monde des eaux douce et salée (Université de Liège - 16/04/20 - Photographies originales réalisée par Eric Walravens)
Section des eaux douces froides
Le saumon de l'Atlantique (Salmo salar) est une espèce anadrome, qui se reproduit en eau douce et croît dans l'océan. Il se reproduit dans les rivières aux eaux froides et tumultueuses, bien oxygénées, dont le fond est caillouteux et la température comprise entre 4 et 12°C: c'est la zone à truite. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le jeune saumon de l'Atlantique (Salmo salar), appelé tacon ou parr, se distingue de la jeune truite par 8 à 10 marques digitales foncées avec un seul point rouge entre elles. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le tacon du saumon de l'Atlantique (Salmo salar) se transforme en smolt vers 12-18 cm : il prend alors une livrée brillante argentée. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le barbeau fluviatile (Barbus barbus) est une espèce caractéristique des rivières à courant plus lent, au fond sableux à vaseux, dont les eaux présentent une température comprise entre 12 et 18°C : c'est la zone à barbeau. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le chevaine (Squalius cephalus) est présent de la zone à truite à la zone à brème. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
La brème bordelière (Blicca bjoerkna) a donné son nom aux rivières et fleuves profonds, au courant très lent et au fond vaseux, largement envahis par une végétation luxuriante : c'est la zone à brème, dont la température va de 16 à 20°C. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
La perche (Perca fluviatilis) est une espèce piscivore de la zone à brème. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le sandre (Sander lucioperca) est une autre espèce piscivore de la zone à brème. Originaire d'Europe de l'est et d'Asie, il a été introduit en Belgique. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
La perche soleil (Lepomis gibbosus) est une autre espèce piscivore de la zone à brème, également introduite, d'Amérique du Nord-Est. Elle est susceptible de causer des déséquilibres écologiques. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le rotengle (Scardinius erythrophthalmus) est l'une des espèces les plus communes de la zone à brème. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Pouvant atteindre 2,5 m et 100 kg, le silure glane (Silurus glanis) est la plus grande espèce de "poisson" d'eau douce de Belgique. Carnivore opportuniste, il est surtout actif au crépuscule et la nuit dans la zone à brème. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Section des eaux marines tempérées
Le crénilabre cendré (Symphodus cinereus) est un "poisson" côtier qui vit sur la côte atlantique espagnole et les côtes de Méditerranée. On le rencontre sur fond sableux, mais toujours à proximité des herbiers sous-marins ou des rochers. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
La castagnole (Chromis chromis) vit en grands bancs en pleine eau sur les côtes de Méditerranée et sur les côtes atlantiques espagnole et africaine. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le serran-chevrette (Serranus cabrilla) fréquente les habitats rocheux des côtes méditerranéennes et altlantiques, de la France à l'Afrique. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le mérou brun ou mérou noir (Epinephelus marginatus) des côtes méditerranéennes et altlantiques de la France à l'Afrique, se cache dans les cavités et sous les rochers. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le chapon ou grande rascasse rouge (Scorpaena scrofa) est une espèce très mimétique des fonds rocheux des côtes méditerranéennes et atlantiques, de la France à l'Afrique. Possédant des épines venimeuses, il est dangereux de manipuler les individus. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le sanglier (Capros aper) est une petite espèce de profondeur dont on connaît mal le mode de vie. Généralement en bancs mais rarement observé, on le rencontre sur les côtes méditerranéennes et altantiques de la Scandinavie à l'Afrique. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Section des eaux marines tropicales
Le poisson-pierre (Synanceia verrucosa) est le "poisson" le plus venimeux du monde : les épines longues et solides, généralement repliées sur le corps, peuvent transpercer une chaussure de tennis; pour éviter une issue fatale, les blessures doivent immédiatement être traitées à l'eau brûlante afin de dénaturer le venin. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)
Le curieux poisson-grenouille peint ou antennaire peint (Antennarius pictus) est capable d'avaler des "poissons" aussi gros que lui. (Université de Liège - 16/04/20 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens)