En 2013, notre Athénée fêtera le centième anniversaire de sa création. Diverses activités culturelles, sportives ou festives, des expositions, des concours, des publications.. vient le jour à cette occasion. Lisez sur cette page toutes les manifestations qui sont progressivement programmées à cette occasion. |
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Buste de Fernand Blum
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Fernand Blum (1885 - 1963) œuvra
ardemment au développement de l'Athénée
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Initialement imaginée par le Bourgmestre Collignon en 1885,
la création d'un athénée communal à
Schaerbeek a été véritablement projetée en
1909 par l'Echevin de l'Instruction publique Albert Berger, alors
professeur de chimie à l'ULB. L'Athénée ouvre ses
portes en 1913 avec une quarantaine d'élèves, rue des
coteaux. Il quitte rapidement cet immeuble pour la rue des Palais, puis
pour l'avenue Renan, qu'il investit en 1932. C'est en 1951 que
l'Athénée communal prend le nom de Fernand Blum
(1885-1963), en hommage au dévouement pour la commune de ce
grand homme, Conseiller communal puis Echevin de l'Instruction publique
et enfin Bourgmestre qui développa considérablement
l'enseignement officiel à Schaerbeek. En 1972
l'Athénée ouvrit une section avenue de Roodebeek, dans
des bâtiments également inaugurés en 1913, qui
abritait en 1972 une école préparatoire à
l'Athénée. Lors de la célébration de son
centenaire, l'Athénée est plus florissant que jamais
puisqu'il accueille 900 élèves.
Vous pouvez toujours acquérir la brochure au prix coûtant de 5,00
€ (+ 1,40 € de frais de port éventuel) au
secrétariat de l'implantation Renan de l'athénée
ou en écrivant à afbrenan@gmail.com.
Depuis octobre 2015, nous vous proposons en outre le téléchargement (94 Mo !) de la brochure au format pdf en cliquant ici.
Horaires d'ouverture de l'exposition
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Lundi | 18/11/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 20/11/13 | 8h00 à 13h00 |
Jeudi | 21/11/13 | 13h00 à 18h30 |
Lundi | 25/11/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 27/11/13 | 8h00 à 13h00 |
Jeudi | 28/11/13 | 13h00 à 18h30 |
Lundi | 2/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 4/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Jeudi | 5/12/13 | 13h00 à 18h30 |
Lundi | 9/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 11/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Jeudi | 12/12/13 | 13h00 à 18h30 |
Lundi | 16/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 18/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Jeudi | 19/12/13 | 13h00 à 18h30 |
Lundi | 23/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 25/12/13 | Congé |
Jeudi | 26/12/13 | Congé |
Lundi | 30/12/13 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 1/01/14 | Congé |
Jeudi | 2/01/14 | Congé |
Lundi | 6/01/14 | 8h00 à 13h00 |
Mercredi | 8/01/14 | 8h00 à 13h00 |
A l’occasion du Centenaire de notre établissement, les autorités communales ont souhaité lui rendre hommage. Lors du Conseil communal du 23 octobre 2013, le Bourgmestre Bernard Clerfayt et l'Echevin de l'instruction publique Michel De Herde ont rendu hommage aux personnes qui ont œuvré pour l'Athénée. Les quatre Préfets encore en vie, Jacques Coremans, Marc Guiot, Marcel Van Renterghem et Patrick Tisaun, ont ensuite été décorés, ainsi que l’établissement et ses professeurs, en reconnaissance pour le travail accompli.
La décoration attribuée à l’Athénée Fernand Blum (anciennement Athénée Communal de Schaerbeek)
Balade (départ à Renan, arrivée à Roodebeek où une petite restauration sera organisée) et quiz ludique (culturel) consacré, le 22 septembre 2013, à l’Athénée et à Schaerbeek, et organisé par les Amis de l’Athénée à l’occasion du dimanche sans voiture
Téléchargez l'affichette
reprenant les renseignements pratiques
Pour marquer sportivement les 100 ans de leur école, tous les élèves et les professeurs de l'Athénée ont relié, le 2 mai 2013, les deux implatantations de l'Athénée au cours d'un jogging mémorable dans les rues de Schaerbeek.
A l'arrivée à l'implantation "Renan", 900 élèves ont dansé au cours d'une "flash mob" conçue par les professeurs d'éducation physique qui avaient également organisé le jogging.
Nous tenons à remercier les services de police pour l'aimable et efficace encadrement lors de cette manifestation.
Vous pouvez visionnez un petit film, réalisé par Eric Walravens, relatant l'événement en cliquant ici (film .m4v de 300 Mo).
Anne Lesire nous a concocté un reportage photographique de l'événement. Cliquez sur une imagette pour agrandir la photographie.
Afin de célébrer le centenaire de notre école comme il se doit, nous avons eu le plaisir de vous convier les 16 et 17 mars 2013 au spectacle « Un lundi sans élèves », présenté par la «Dream Team», une troupe composée exclusivement de membres du personnel de notre maison. Ce spectacle, varié et enthousiaste, fut animé de danses, de chants, de sketchs, et d’autres surprises des plus délicieuses ! Ce fut pour nous l’occasion de démontrer que malgré «nos cent ans», notre dynamisme reste intact !
Visionnez l'annonce du spectacle en cliquant ici.
Vous pouvez acheter le DVD du spectacle, au prix de 13 €, en vous adressant au secrétariat de l'Athénée.
Le Comité organisateur
Pour le centenaire de l'Athénée en 2013, le
champagne s'invite dans notre établissement. A cette occasion, leurs bouteilles revêtiront les couleurs de notre école ! Si vous voulez fêter l'année 2013 avec des bulles, vous pouvez faire une commande. En espérant que notre proposition vous intéresse. Le Comité du Centenaire
Les bouteilles arrivent Les bouteilles commandées et payées pourront être enlevées à partir du lundi 3 décembre au secrétariat de l'avenue Renan, de 14h30 à 16h30 tous les jours sauf le mercredi, et exceptionnellement jusqu'à 18h30 les mardi 4 décembre et jeudi 6 décembre 2012.
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Un concours de photographies numériques a été organisé du 15 octobre 2012 au 16 novembre 2012. Visionnez toutes les œuvres et les trois clichés primés.
Un concours, réservé à nos
élèves, pour créer un
nouveau logo pour l'Athénée, s'est déroulé
en mars et avril 2012. Le
projet de la lauréate, Adèle Grégoire,
élève de cinquième année à cette
date, a été retenu par le jury.
Les nouveaux logos de l'AFB, créés par Adèle
Grégoire
« V’là Pythos qui arrive
La g… pleine de salive !
La pipe entre les dents,
A c’qu’il est dégoûtant »
(Chanson d’étudiants)
L’école primaire terminée, brutalement comme on
l’a vu, j’avais oublié ma « vocation »
de machiniste. Pour le reste, je ne me sentais pas
préoccupé par le choix d’une profession. Mon
père disait que rien ne pressait, ma mère aurait voulu
que je devienne ingénieur agronome. Pour lui faire plaisir je
citais cette profession dont j’ignorais tout (1) quand
quelqu’un me demandait ce que je voulais faire plus tard dans la
vie. Il est peut-être heureux que je n’aie pas suivi les
conseils de ma mère. Trois de mes condisciples choisirent cette
profession, le premier l’abandonna très vite pour devenir
un très bon magicien, ce qui était sa vraie passion. Les
deux autres partirent au Congo Belge où ils connurent bien des
problèmes quand arriva l’indépendance de notre
colonie et se trouvèrent contraints à une difficile
reconversion.
Un tout récent et très moderne Athénée
existait à Schaerbeek, non loin de chez nous et proche de la
plaine de jeu du parc Josaphat. Les classes étaient en
légère pente, ce qui leur donnait en genre de petit
amphithéâtre. Elles étaient éclairées
ainsi que les couloirs par de très grandes fenêtres.
L’ensemble était fort lumineux et très
différent de la sombre école moyenne (2).
C’était Athénée Communal Fernand Blum, du
nom du bourgmestre qui avait été à la base de sa
création. Il avait la réputation d’être une
annexe de l’U.L.B dont provenait la majorité de son corps
professoral. A part peut-être un ou deux profs sans prestige, la
plupart d’entre eux étaient très remarquables. Je
ne peux résister au plaisir de les citer. Tout d’abord
Armand Abel, professeur de latin et de français pour les classes
de quatrième et de troisième (3). On ne l’avait pas
su à l’époque mais il fut un grand
résistant. C’était aussi un orientaliste, il
parlait le russe et l’arabe. Il avait enseigné au Caire en
Egypte et prolongeait parfois ses cours en évoquant cette
époque de sa vie. Nous écoutions fascinés ses
descriptions de la vie égyptiennes et ses anecdotes où
l’attitude de certains étudiants, fils à papa issus
de grandes familles, jouait un grand rôle. Son prestige
était tel qu’on ne lui donna jamais de surnom. Monsieur
Maes, le professeur de physique était aussi un personnage haut
en couleurs. Longue chevelure et grande barbe blanches il fut toujours
fagoté dans le même vieux costume noir avec une chemise
blanche et un grande lavallière de soie noire. Il avait
gagné son surnom de Pythagore quand il avait été
l’assistant du professeur Picard venu à l’U.L.B
préparer son ascension en ballon dans la stratosphère,
mais nous l’appelions Pythos en raccourci. L’odeur de tabac
de la Semois de la pipe recourbée qu’il fumait constamment
trahissait son passage dans un couloir. Malheur à
l’élève qui n’avait pas étudié
sa leçon, il se voyait traité de « fils
d’épicier » et renvoyé à sa place avec
un zéro pointé. Le professeur d’histoire et de
géographie, Monsieur Bergé, était le professeur le
plus chahuté de tout l’Athénée. Ses cours
étaient pourtant des plus intéressants, comme de vraies
conférences. Ils furent certainement à l’origine de
ma passion pour l’histoire. Il nous la racontait, sans manuel, et
en nous laissant prendre des notes à notre guise comme des
étudiants universitaires. Jamais, il ne donna de leçon
à étudier. Il nous notait selon son impression, mais
jamais personne ne fut recalé. Son aspect était
folklorique, cheveux frisés noirs, petite moustache noire
également sous le nez, aussi mal vêtu comme Pythos
d’un éternel vieux costume noir mais sans la
lavallière, il n’avait pas volé son surnom de
Charlot.
Le préfet des études, Monsieur Van Roy, était un
personnage solennel et un peu froid. Il n’avait pas de surnom car
on le voyait peu et on ne l’apercevait que rarement,
penché sur son grand bureau au hasard d’une porte entre
ouverte. Il y avait aussi les frères Hanton, l’un prof de
math et l’autre simple surveillant. Ils furent rejoints par le
fils du premier, un vrai géant, qui venait de terminer ses
études romanes à l’ULB. On ne
s’étonnera donc pas que dès ce moment ils furent
connus sous les sobriquets de Macranton, Mésanton et Micranton.
Enfin, deux personnages importants redoutables et redoutés par
leurs fonctions, le secrétaire général Monsieur
Verhelst, dit « Sidol » et le surveillant
général Coriot au visage buriné et
inévitablement devenu « Coriace ».
Un beau matin de l’hiver 41-42 à notre arrivée dans
le grand préau central le brouhaha habituel différait des
autres jours. Un bruit courrait qui fut vite confirmé.
André-Paul Duchateau, un élève de poésie
qui devait faire par la suite une belle carrière de
scénariste, avait écrit un roman policier, «
Meurtre pour meurtre » publié dans la collection «
Le Jury » dirigée par le fameux Stanislas-André
Steeman. Ce roman à clef avait pour cadre un
athénée où un professeur était
assassiné pendant un jour d’examen. Les noms des
personnages étaient transparents. Monsieur Vergniol, la victime,
avait tous les traits de Monsieur Abel. Monsieur Gauret ne pouvait
être qu’un prof de langue de moderne que nous surnommions
«Cochonet». Enfin, que dire des professeurs
surnommés Porte-Os avec sa barbe blanche et Charles le Chauve
avec ses opulents cheveux frisés et sa petite moustache…
Tous les profs n’étaient pas aussi distingués que
ceux que je viens de citer. Par exemple Monsieur Herman presque
toujours engoncé et amorphe dans son gros pardessus et qui en
sixième et en cinquième fit tout son possible pour nous
dégouter de l’arithmétique et de la
géométrie plane. Il y eut aussi Monsieur Moens,
inefficient professeur de flamand qui succéda à Gaston
Vannes. Son cours se résumait à la traduction d’une
page parfois deux d’un insipide roman néerlandais
intitulé «Het geldkistje van Oom Piet» interrompu
occasionnellement par une « opstel », une rédaction
qui lui permettait de lire son journal pendant l’heure de cours.
On mit trois ans, de la cinquième à la troisième
pour traduire cette fade histoire d’un héritage
espéré mais décevant, avant d’être
délivré de Monsieur Moens. L’enseignement du
néerlandais étais assez bizarre en ce temps là,
car Monsieur Verleye, distingué linguiste germanique nous exposa
un cours en français sur la littérature et la
poésie flamande pendant les deux dernières années
d’humanité. Enfin, je ne peux non plus oublier
d’autres excellents professeurs. Monsieur Debois, devenu Monsieur
Dibos dans la roman de Duchâteau, un germanique de moderne qui
vint nous enseigner l’anglais après la libération
.Il commença son premier cours en inscrivant au tableau la
mention « cross between studs » et demanda qui pouvait la
traduire. Personne ne le put évidemment, et c’était
une bonne introduction à la langue de Shakespeare (moderne).
Vous comprendrez ceci « traversez entre les clous ». Je
terminerai par Monsieur Boon, prof de morale. En six ans, il nous
initia à la philosophie depuis l’antiquité
jusqu’à nos jours, toujours planté debout au milieu
de l’estrade dans son éternel costume gris, se passant
régulièrement la main dans ses rares cheveux. Son cours
était toujours suivi avec attention. Ses gros yeux toujours
écarquillés lui avaient valu le surnom de
«Cabillaud», pour simplifier nous l’appelions entre
nous le "Cab.". Je ne peux oublier non plus le sympathique professeur
de dessin, Jo Delahaut qui nous initia à la peinture abstraite
aussi bien qu’au dessin technique. Après la guerre, il
quitterait l’enseignement officiel pour faire une brillante
carrière artistique et acquérir une certaine
notoriété dans l’abstraction. Enfin, « last
but not least » Jacques François, dit « Tonneman
», le redoutable prof de math de rétho.