Les coulisses d'un voyage à Paris...

Aux quatre coins de Bruxelles, un réveil sonne tôt, trop tôt. C'est un mardi qui ressemble à tous les mardis sauf qu'au lieu d'un cartable, c'est une valise que j'empoigne. On va à Paris... Dans la pénombre, je salue Jonathan et sa mère qui ont eu l'amabilité de me conduire et hop! Direction le bahut. On s'installe dans le car. Comme le voyage sera long, on lit, on écoute de la musique, on parle mais 5h., c'est pas trop le moment de philosopher. D'autres s'adonnent à de petits jeux et durant plusieurs heures, on entend fredonner "la main de latitipopo elle est malade"...

Pendant tout le voyage, nous prêtons une oreille distraite aux vannes de Monsieur De Winter (à raison d'une blague toutes les cinq minutes). Enfin Paris, ville connue et renommée pour ses attrape-touristes, ses merveilleux monuments qui font la joie des pigeons, ses fast-food et l'amabilité exemplaire des serveurs de café. Nous embarquons, après une petite balade, dans un bateau-mouche afin de flâner sur la Seine à la couleur indéfinissable. Je ne me souviens plus de la chronologie exacte de la visite mais nous avons vu Le Louvre, le musée Picasso, le centre Pompidou, le musée de Cluny, le café d'Amélie Poulain, le Trocadéro, Montmartre, le Moulin Rouge, Pigalle, mais ça je n'ai pas le droit de vous le dire. Après une dernière journée passée à Versailles, où nos professeurs ont été contraints de se taire car ils n'avaient pas un "droit de parole"... retour vers Bruxelles avec un dernier "au revoir" pour Madame Lecomte.

Gilles Wauthoz, 3 LG