Une journée au préhistosite de Ramioul

S'essayer à la taille du silex... et premiers essais au propulseur.

Pendant une journée, nous avons été à Ramioul et nous avons vécu comme les hommes préhistoriques. Nous nous sommes rendus compte que la vie ne devait pas être simple tous les jours, entre tailler le silex et chasser le gibier… (Catherine)

Le grand cercle lumineux s'était levé. Toute la tribu se souvient de la catastrophe de la veille. La chasse et la cueillette avaient été bonnes. Le sorcier du village nous avait convoqués autour du grand menhir pour nous avertir que le feu tomberait du ciel cette nuit. La tribu avait très peur. Je décidai de faire du feu dans le but de nous réchauffer, ma femme, mes enfants et moi, et d'éloigner les prédateurs qui eux aussi, seraient perturbés par l'orage de cette nuit. Après avoir chassé, mangé, je ramenai les enfants à l'intérieur. Quand les premiers éclairs traversèrent le ciel, tout le monde se réfugia. Il en était ainsi depuis toujours, nous avions peur de l'orage. Depuis la caverne, nous entendions les cris des autres membres de la tribu. Ce n'est qu'une fois l'orage terminé que je décidai de sortir. Je n'en crus pas mes yeux, tous les arbres étaient en feu et nos récoltes aussi. Le sorcier avait raison. (Jérémy)

Maman me peint deux lignes sur chaque joue avec la poudre rouge. Ma sœur donne les dernières retouches aux sagaies préparées pour la chasse d'aujourd'hui. Je peux déjà participer à la chasse, mais ma sœur est trop petite. C'est pourquoi elle devra aller à la cueillette ou à la pêche avec maman. Papa et grand-père allument des torches. Quelques instants plus tard, ils m'appellent et nous sortons dans le frais matin du printemps. Le soir, quand le soleil se couche à l'horizon, nous rentrons dans la grotte. Nous étions contents de notre chasse. Deux rennes nous attendaient au dîner. Ma sœur et maman étaient fières de nous. Elles aussi, avaient eu une bonne pêche. Après le dîner, papa augmenta l'intensité du feu, tandis que le reste de la famille et moi commencions à peindre divers animaux sur les parois rocheuses de la grotte. Après deux heures, papa nous appela pour danser autour du feu. Mais je n'allai pas danser car j'étais trop fatiguée. Je regardais ma sœur incarner le loup, car, pour elle, il était le symbole du courage. J'étais couchée dans les peux de bêtes, les yeux entrouverts, jusqu'à ce que je sombre dans le sommeil… (Laura)

Travaux réalisés par les élèves de première année dans le cadre du cours de français de Valérie Stockmans et du cours d'histoire d'André Asselman.