Le gui est un petit arbuste hémiparasite enfonçant ses racines suçoirs dans les rameaux de divers espèces d'arbres. Personnellement, j'ai observé le gui croissant sur le pommier Malus sylvestris, l'aubépine à un style Crataegus monogyna, le peuplier du Canada Populus x canadensis, le robinier faux-acacia Robinia pseudoacacia, le saule blanc Salix alba, le marronnier Aesculus octandra, le noisetier Corylus tibetica, le tilleul à petites feuilles Tilia platyphyllos et le pin de Corse Pinus laricio. L'espèce, généralement dioïque, forme des touffes arrondies dans les branches de ces arbres, et porte des baies blanches qui demeurent longtemps sur le sous-arbuste. Comme son nom scientifique l'indique, la grive draine Turdus viscivorus en consomme régulièrement les baies et participe à la dissémination des graines présentes dans les fientes de l'oiseau.
Gui Viscum album, Loranthaceae, Santalales, Spermatophytes hémiparasite sur pommier Malus sylvestris (Hamois, Condroz, Province de Namur, Belgique - 29/07/2007 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).
Gui Viscum album, Loranthaceae, Santalales, Spermatophytes sur Corylus tibetica (Arboretum Lenoir dans le domaine de Bardonwé, Rendeux, Province de Luxembourg, Belgique - 07/07/1998 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).
Fleurs mâles de gui Viscum album, Loranthaceae, Santalales, Spermatophytes (Belgique - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).
Fruits du gui Viscum album, Loranthaceae, Santalales, Spermatophytes (Hamois, Condroz, Province de Namur, Belgique - 29/07/2007 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).
Fusain d'Europe Euonymus europaeus Linnaeus
L'arbuste porte des fruits très reconnaissables, des capsules rose vif renfermant des graines entourées d'un arille orange. C'est la raison pour laquelle l'espèce a été nommée "bonnet-d'évêque"!
Fruits du fusain Euonymus europaeus, Celastraceae, Celastrales, Spermatophytes (Scy (Hamois), Condroz, Province de Namur, Belgique - 18/10/2008 - Photographie originale réalisée par Eric Walravens).