Le règne animal

1 Définition et caractéristiques

Les animaux sont des organismes pluricellulaires, formés de nombreuses cellules constituant divers tissus et le plus souvent des organes. Ils se distinguent des plantes et des champignons par le fait que chacune de leur cellule n'est délimitée que par une très fine membrane. Ils s'opposent en outre aux plantes par leur mode de nutrition hétérotrophe.

2 Panorama du monde animal

2.1 Diversité des espèces

Le règne animal comporte une bonne trentaines de phyla (=pluriel de phylum), anciennement appelés embranchements, dont plusieurs ne comportent que peu d'espèces, méconnues du public car des fonds marins, parasites ou de très petite taille. Nous les ignorons dans le cadre de ce survol des animaux les plus connus car les plus aisément rencontrés.

Les espèces animales vertébrées, dont les individus sont charpentés d'un squelette au moins partiellement ossifié, sont très minoritaires par rapport au grand nombre d'espèces invertébrées.

Graphique montrant la richesse spécifique mondiale des classes de vertébrés par rapport au grand nombre d'espèces d'invertébrés. (Graphique original réalisé par Eric Walravens)

Au sein de l'énorme masse d'espèces animales invertébrées, la richesse spécifique des différents phyla est très variable selon les groupes. Plus de 85% des espèces connues et décrites appartiennent au phylum des arthropodes, dont une très grande majorité d'insectes.

Graphique montrant la richesse spécifique mondiale des phyla les plus importants d'invertébrés. Les phyla numériquement mineurs ont été ignorés. (Graphique original réalisé par Eric Walravens)

2.2 Caractères utilisés pour classer les phyla animaux

Les animaux peuvent être regroupés en fonction de défférents critères, comme leur habitat (terrestre, aquatique, souterrain, etc.), leur mode de reproduction (ovipare ou vivipare, hermaphrodite ou sexué), leur régime alimentaire (carnivore, herbivore, détritivore, parasite, etc.), mais la valeur de telles classifications est faible. Par contre, une classification naturelle, reposant sur l'organisation structurale et sur la façon dont cette organisation s'est mise en place au cours de l'évolution ontogénétique (et phylogénétique) est plus utile car elle reflète l'évolution des espèces depuis un ancêtre commun.

Par rapport aux êtres unicellulaires, chez qui la cellule unique a une taille limitée et doit accomplir toutes les fonctions vitales, les animaux, pluricellulaires, peuvent présenter une plus grande taille et sont faits de cellules spécialisées, dont les plus externes peuvent consacrer leur énergie à protéger les plus internes contre les agressions externes, tandis que les cellules internes se spécialisent dans l'une des grandes fonctions vitales (digestion, reproduction, etc.). Les animaux du sous-règne des Mésozoaires, qui ne sont d'ailleurs peut-être que des vers plats dégénérés, illustrent bien ce principe de spécialisation bien que rudimentaire, puisqu'ils sont constitués d'une enveloppe de cellules protectrices entourant une masse de cellules reproductrices.

La spécialisation cellulaire et l'augmentation subséquente de taille enferme les cellules internes qui risque de mourir d'asphyxie, de faim ou d'intoxication par les déchets de l'animal. Une façon d'éviter ce problème multiple est de doter l'enveloppe externe de nombreux replis, de sorte que toute cellule se trouve à moins d'un millimètre de la surface et de permettre les échanges avec le monde extérieur. C'est ainsi que les éponges, du sous-règne des Parazoaires, présentent un corps criblé de trous et de cavités où s'engouffre l'eau de mer.

Une autre façon d'éviter le problème lié à l'enfermement des cellules internes est de construire, sous une enveloppe cellulaire très protectrice et très robuste, des systèmes internes permettant d'assurer la nutrition, la circulation d'oxygène et l'évacuation des déchets. C'est le cas de tous les autres animaux, constituant le sous-phylum des Métazoaires.

Pour savoir, comment, au sein des Métazoaires, les divers groupes évolutifs ont évolué, il faut observer observer le développement du zygote, premier stade ontogénétique correspondant au stade primitif unicellulaire dans l'évolution phylogénétique. Le zygote se segmente en nombreuses cellules formant une sphère pleine appelée morula qui se creuse ensuite pour former la blastula. Cette sphère creuse s'invagine pour différencier des cellules internes qui se spécialisent à l'abris d'une couche de cellules externes, l'ectoderme.

2.3 Panorama des animaux

2.3.1 Phylum des éponges, spongiaires ou porifères

Les éponges, du phylum des porifères, sont des animaux aquatiques, marins ou dulçaquicoles. Ces organismes, qui comptent parmi les plus simples connus aujourd'hui, vivent fixés sur un substrat dur et s'alimentent des particules nutritives en suspension dans l'eau qui les baignent. Leur immobilité les a fait jadis classer parmi les plantes. Les éponges ne forment ni tissus, ni organes, et l'on peut dissocier les cellules d'une éponge vivante, les passer au travers d'un filtre grossier et observer ensuite leur rassemblement et la reconstitution de l'organisme détruit. Si les éponges ne possèdent pas de cellules nerveuses et peu de cellules musculaires, elles construisent néanmoins un squelette, fait de fibres de collagène ou de spicules calcaires ou siliceuses.

Eponge d'eau douce Spongilla lacustris, Spongilidae, Spongiaires (Ruisseau de l'Argentine, Forêt de Soignes, La Hulpe, Belgique - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens). Les éponges sont des organismes animaux archaïques, faits de cellules de seulement quelques catégories différentes, ne formant pas d'organes ni d'appareils définis. Ces cellules n'ont pas d'agencement fixe ni de cohésion définitive. Dissociées et passées au tamis, elles peuvent ultérieurement reformer une éponge.

Eponge d'eau douce Ephydatia fluviatilis, Spongilidae, Spongiaires (Aquarium, Belgique - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Eponge marine d'un lagon tropical (Aquarium Nausicaa de Boulogne-sur-mer, France - 14/05/2002 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Squelette de démosponge, Spongiaires (Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.2 Phylum des cnidaires (ou cœlentérés)

Hydre d'eau douce Chlorohydra viridissima, Hydridae, Hydrozoaires, Cnidaires (Belgique - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Anémones de mer Actinia equina, Actiniidae, Hexacoralliaires, Anthozoaires, Cnidaires (Aquarium Sea Life Center, Blankenberge, Belgique - 16/07/1995 et 02/08/2001 - Diapositives originales réalisées par Eric Walravens). L'exemplaire de gauche est contracté et ses tentacules ne sont pas déployés.

2.3.3 Phylum des cténaires ou cténophores

Groseille de mer Pleurobrachia pileus, Cydippides, Tentaculates, Cténaires (Ostende, Littoral, Province de Flandre occidentale, Belgique - 28/04/1986 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.4 Phylum des plathelminthes

2.3.5 Phylum des némertiens ou rhynchocœles

Lineus ruber, Lineidae, Hétéronémertiens, Anoples, Némertiens (Ostende, Littoral, Province de Flandre occidentale, Belgique - 28/04/1986 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.6 Phylum des Némathelminthes ou Aschelminthes

2.3.6.1 Classe des Nématodes

Nématode aquatique observé à faible grossissement au microsocope (Ruisseau "Argentine", Forêt de Soignes, La Hulpe, Province de Brabant, Belgique - 28/03/1982 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

L'ascaris de l'Homme

L'intestin humain héberge parfois des ascaris. De la taille d'un ver de terre, l'ascaris est un ver blanc et lisse, cylindrique, non segmenté, effilé aux deux extrémités. C'est un ver rond dont la femelle, une fois fécondée, pond des milliers d'œufs qui contiennent une larve. rejettés avec les selles, les œufs sont disséminés par les égoûts dans la nature. Lorsqu'on met à la bouche les doigts souillés de terre, lorsqu'on consomme un légume mal lavé, l'œuf arrive dans l'intestin où la larve éclot. Elle remonte vers le foie puis passe dans la circulation sanguine d'où, via le cœur, elle gagne les poumons. De là, elle remonte la trachée et est avalé. Elle devient un ascaris adulte, mâle ou femelle, dans l'intestin. Ce parasite peut causer des douleurs intestinales, des ballonements, des diarrhées et surtout divers troubles nerveux dûs aux substances toxiques que le ver rond sécrète.

Schéma illustrant le cycle de l'acaris de l'Homme Ascaris lumbricoides, Ascaridae, Ascaridides, Nématodes, Némathelminthes (d'après Désiré, C. et R. Tavernier 1978.- Biologie 5è. Bordas, Paris.)

2.3.6.2 Classe des Gordiacés ou Nématomorphes

Gordius species, Gordiidae, Gordioides, Gordiacés (Forêt de Soignes, Auderghem, Province de Brabant, Belgique - 20/05/1999 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.6.3 Classe des Rotifères

Rotifère et euglènes Euglena viridis de la vase d'un ruisseau, observés au microscope (grossissement 32X) (Ruisseau Argentine, Forêt de Soignes, La Hulpe, Province de Brabant, Belgique - 28/03/1982 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.7 Phylum des Bryozoaires ou Ectoproctes

Les bryozoaires, au nombre de 4000 espèces actuelles, sont des animaux coloniaux dulçaquicoles et principalement marins, d'environ 1 mm, qui ressemblent vaguement aux polypes des cnidaires, mais ce sont des animaux tridermiques cœlomates. Un lophophore rétractile, formé d'une couronne de tentacules, entoure la bouche et crée un courant d'eau y amenant les particules alimentaires. Le tube digestif a la forme d'un "U" et l'anus débouche hors du lophophore, d'où leur nom synonyme d'ectoproctes, par opposition aux endoproctes, un autre phylum mineur ressemblant aux bryozoaires. La respiration et l'excrétion s'opèrent au travers de la paroi générale de ces petits animaux au très grands rapport surface/volume. L'animal entier peut se rétracter dans la cystide, fermée par un opercule ou par un muscle contracté. Ces animaux sont recouverts d'une cuticule parfois chitineuse, mais le plus souvent calcifié, et forme des colonies molles, charnues, gélatineuses ou calcifiés, qui peuvent atteindre 20 cm. Les bryozoaires se reproduisent surtout par bougeonnement et les colonies peuvent être clonales.

2.3.8 Phylum des brachiopodes

Il n'existe plus aujourd'hui sur terre que 260 espèces de ce phylum, qui comprenait de très nombreuses espèces marines en des temps géologiques reculés, depuis le cambrien. Les 2000 genres fossiles ont connu leur apogée au paléozoïque.

Les brachiopodes sont des animaux marins benthiques, d'une taille atteignant 4 cm, qui vivent fixés le plus souvent sur un rocher, rarement dans des sédiments meubles. Ces animaux cœlomates sont caractérisés par un corps enfermé dans une coquille composée d'une valve dorsale et d'une valve ventrale (la plus grande), contrairement donc aux mollusques lamellibranches, dont les moules et les huîtres, chez qui les valves sont latérales, gauche et droite. La charnière de la coquille des brachiopodes est donc perpendiculaire au plan de symétrie de l'animal, et non pas dans le plan de symétrie comme chez les mollusques lamellibranches. Les brachiopodes comportent des lophophores, c'est-à-dire des rangées de cirres ou de tentacules ciliés, situés sur une paire de bras internes spiralés (malgré le nom de "brachiopodes", ces bras ne dépassent pas la coquille et ne servent pas à la locomotion) et un pédoncule musculeux sortant de la coquille et au moyen duquel l'animal se fixe. Les filaments ciliés des lophophores créent un courant d'eau dans la cavité palléale, qui permet la respiration et la capture des micro-organismes et particules nutritives.

Fossiles de Spirifer verneuilli, Brachiopodes datant du dévonien (entre 400 à 350 millions d'années), provenant de Barvaux-sur-Ourthe, Belgique (Le plus gros fossile mesure 7cm x 4cm - Collection Eric et Michèle Walravens-Loneux - Image originale Eric Walravens).

2.3.9 Phylum des annélides

Lombric Lumbricus sp., Lumbricidae, Oligochète, Annélide (Belgique - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Nereis virens, Nereididae, Polychètes, Annélides (photographie Peter Dyrynda, d'après http://www.swan.ac.uk/biodiv/poole/images/Dyrynda%20Poole%20Nereis%20virens%20WEB.JPG)

Sangsue officinale Hirudo medicinalis, Hirudidae, Hirudinée, Annélide (Lorraine, France - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.10 Phylum des mollusques

Accouplement d'escargots de Bourgogne Helix pomatia, Helicidae, Gastéropodes, Mollusques (Hamois, Condroz, Province de Namur, Belgique - 01/07/2000 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Poulpe, pieuvre commune Octopus vulgaris, Octopodidae, Octopodes, Céphalopodes, Mollusques (Aquarium du Sea Life Center, Belgique - 02/08/2001 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.11 Phylum des arthropodes

Consultez le chapitre consacré aux arthropodes.

Variante bleue de l'écrevisse turque ou écrevisse à pattes grêles Astacus leptodactylus, Astacidae, décapode, crustacé (corps de 7 cm de long) (Carrière, Hainaut, Belgique - 20/10/2000 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.12 Phylum des échinodermes

Etoile de mer Asterias rubens, Asteriidae, Forcipulatipa, Asteroidea, Asterozoa, Echinodermes vue par dessous (Aquarium Sea Life Center, Blankenberge, Belgique - 16/07/1995 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Ophiure Ophriotrix fragilis, Ophiotricidae, Ophiurida, Ophiuroidea, Asterozoa, Echinodermes vue par dessous (Aquarium Sea Life Center, Blankenberge, Belgique - 16/07/1995 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

2.3.13 Phylum des chordés

Tunicier ascidie, Ascidiaceae, Urochordés, Chordés (Aquarium du musée océanographique de Monaco - 12/04/1993 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Lamproie fluviatile Lampetra fluviatilis, Petromyzontidae, Agnathe, Vertébré, Chordé (corps long de 41,5 cm) (Aquarium à Hamois, Belgique; poisson provenant d'un réempoissonnement en provenance d'Europe de l'Est - 20/11/1992 - Diapositives originales réalisées par Eric Walravens).

Petite roussette Scyliorhinus canicula, Scyliorhinidae, Chondrichthyen, Vertébré, Chordé (Aquarium Sea Life Center, Blankenberge, Belgique - 16/07/1995 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Poisson-ange à tête bleue Pomacanthus xanthometopon, Chaetodontidae, Ostéichthyen, Vertébré, Chordé (Aquarium Nausicaa, Boulogne-sur-mer, France - 03/08/1998 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Salamandre terrestre Salamandra salamandra, Salamandridae, Urodèle, Amphibien, Vertébré, Chordé (Belgique - 20/04/1982 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Pélobate cultripède Pelobates cultripes, Pelobatiae, Anoure, Amphibien, Vertébré, Chordé (Mirador de la Bascula, Parc de Monfragüe, Estremadure, Espagne - 23/04/1992 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Tortue commune à long cou Chelodina longicollis, Chelidae, Chélonien, Reptile, Vertébré, Chordé (Serpentarium de Blankenberge, Belgique - 02/08/2000 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Alligator du Mississipi Alligator mississipiensis, Alligatoridae, Crocodilien, Reptile, Vertébré, Chordé (Serpentarium de Blankenberge, Belgique - 02/08/2000 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Vipère à cornes, vipère cornue Cerastes cerastes, Viperidae, Squamate, Reptile, Vertébré, Chordé (Serpentarium de Blankenberge, Belgique - 02/08/2000 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Caméléon Furcifer (Chamaeleo) pardalis, Chamaeleonidae, Squamate, Reptile, Vertébré, Chordé (Serpentarium de Blankenberge, Belgique - 02/08/2000 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Aigrette garzette Egretta garzetta, Ardeidae, Oiseau, Vertébré, Chordé (Deltebre, Delta de l'Ebre, Province de Tarragona, Catalogne, Espagne - 24/04/1995 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Chimpanzé nain, bonobo Pan paniscus mâle de 25 ans, Pongidae, Mammifère, Vertébré, Chordé (Jardin zoologique de Planckendael, Belgique - 20/08/1996 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

3 Régime alimentaire des animaux et chaînes trophiques

Pyramide alimentaire comportant des graminées, des criquets herbivores, des lézards, crapauds et grenouilles insectivores, des couleuvres carnivores et un circaëte spécialiste de la consommation de serpents (dessin original).

Certaines espèces sont herbivores, se nourrissant de plantes, et sont à la base des pyramides alimentaires: ces espèces sont nombreuses, variées et abondantes.

Accouplement de Chorthippus parallelus, Acrididae, Orthoptère (corps de 15 mm de long pour le mâle, au-dessus, et de 20 mm de long pour la femelle) (Kalmthout, Campine, Province d'Anvers, Belgique - 23/08/1989 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens). Toutes les espèces de criquets sont herbivores.

D'autres espèces, carnivores, consomment des animaux, eux-mêmes herbivores ou carnivores. Plus ils se situent haut dans les pyramides alimentaires, moins leurs populations sont abondantes.

Renard roux Vulpes vulpes, Canidae, Carnivore, Mammifère, se préparant à bondir pour capturer un campagnol (Hamois, Condroz, Province de Namur, Belgique - 31/08/1996 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Renard roux Vulpes vulpes, Canidae, Carnivore, Mammifère, bondissant pour capturer un campagnol (Hamois, Condroz, Province de Namur, Belgique - 31/08/1996 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Renard roux Vulpes vulpes, Canidae, Carnivore, Mammifère, ayant capturé un campagnol, qu'il avale (Hamois, Condroz, Province de Namur, Belgique - 31/08/1996 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Au sommet des pyramides trophiques se situent les super-prédateurs, qui ne sont victimes d'aucun carnivore. Les effectifs des populations de super-prédateurs se régulent eux-mêmes, par un taux de reproduction dépendant directement de la disponibilité et de l'abondance des proies.

Bien sûr, les cadavres sont mangés par des animaux que l'on qualifie de charognards ou de détritivores selon l'échelle à laquelle ils agissent: les vautours et le marabout sont qualifiés de charognards, mais les vers de terre sont dits détritivores.

Vautour fauve Gyps fulvus, Accipitridae, Accipitriforme, exemple de charognard (Cassagnes, Département de l'Aveyron, France - 12/08/1984 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).	Marabout d'Afrique Leptoptilos crumeniferus, Ciconiidae, Ciconiiforme, exemple de charognard (Jardin zoologique de Planckendael, Louvain, Belgique - 20/08/1996 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens).

Prélèvement d'un échantillon d'un tas de compost mûr recouvert d'une couche de paille, pour observation des lombrics Eisenia foetida andrei, Lumbricidae, Oligochètes, Annélides (Jardin d'une maison individuelle, Mons, Province de Hainaut, Belgique - 19/01/1996 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens). Les vers de terre participent très activement à la décomposition des cadavres végétaux.

Enfin, et parallèlement aux animaux carnivores, certaines espèces sont qualifiées de parasites car elles se nourrissent aux dépens d'espèces vivantes animales ou végétales.

Larve de lucilie bufonivore Lucilia bufonivora, Calliphoridae, Diptère parasitant un crapaud commun Bufo bufo, Bufonidae, Amphibien (Erneuville (Tenneville), Ardennes, Province de Luxembourg, Belgique - 23/08/1998 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens). La mouche pond ses œufs dans les narines du crapaud où les larves se nourrissent de divers tissus, provoquant la mort de son hôte.