Nous venons d'apprendre le décès de Jean-Louis Van
Brabant, professeur de néerlandais essentiellement, mais
également d'anglais et de russe à l'Athénée
Fernand Blum, de 1958 à 1990.
La cérémonie d'hommage aura lieu le vendredi 13
décembre 2024 à 11h30, au crématorium Daelhof de
Zemst.
Grâce à Marc Guiot, préfet honoraire qui l'avait
contacté récemment, nous vous livrons les pensées
de Jean-Louis et les valeurs qu'il défendait.
Les trois idées qui ont régi sa vie sont la liberté, l'humanisme et l'équilibre.
La liberté est une évidence.
L'humanisme est important car si on oublie que c'est l'être
humain qui est au centre des préoccupations, on s'égare.
Il est important de mettre en avant la notion de respect. Tous y ont
droit, surtout les plus modestes, qu'on laisse quelquesfois dans le
fossé.
L'équilibre est une notion qui lui semblait importante. Comment
vivre dans une société où 15% des gens sont
pauvres, ont du mal à la fin du mois, certains même
à se nourrir convenablement, alors que d'autres sont
milliardaires et que pas mal de citoyens cherchent à
éluder l'impôt par des constructions plus ou moins licites
?
Jean-Louis s'inquiètait du sort de l'Europe, tiraillée
entre les islamistes, les eurosceptiques et les mouvements
d'extrême-droite. L'Europe aura-t-elle la force de survivre dans
le respect de la démocratie ?
Les grands-parents de Jean-Louis étaient des flamands
brabançons. Les parents de son père étaient des
paysans assez pauvres. Son grand-père était un homme
intelligent, un des seuls libéraux dans un village catholique du
Brabant Oriental : Geetbets. Le dialecte était proche du
Limbourgeois. Les parents de sa mère étaient des
travailleurs. Sa grand-mère avait une petite épicerie rue
de l'Est à Schaerbeek. Son grand-père travaillait
à la STIB, à l'époque les TB, transports
bruxellois, qu'il s'obstinait à appeler transports de bestiaux.
Sa mère était déjà francisée par
l'école et voulait faire de lui un petit francophone bilingue.
Depuis les premières minutes de sa vie il a entendu sa
mère parler le français et les autres le flamand de
Bruxelles. Sa carrière était tracée.
En 1942 il se retrouva à l'école francophone, dans un
lavoir car les Allemands avaient occupé son école 5.
Après quelques semaines est arrivé un inspecteur
linguistique qui devait déceler les petits flamands qu'on
voulait franciser. Il a constaté que Jean-Louis avait plus de
vocabulaire courant en flamand, car il fréquentait plus ses
grands-parents que sa mère. Le revoilà donc à
l'école flamande, ce qui pour ses études était
exactement pareil. Son premier bulletin portait la mention: zeer goed,
maar Jean-Louis mag niet meer babbelen.
Après la guerre, il est allé à l'école
moyenne rue Royale Sainte-Marie, en français. Il y était
un bon élève mais toujours un babbeleir incorrigible.
Blum s'imposait par la proximité. Jean-Louis était un
inconditionnel d'Armand Abel, grand par la taille et par
l'intelligence. Celui-ci ne préparait jamais un cours mais
demandait où en était le cours et démarrait au
quart de tour. Il faisait apprendre par cœur l'Iliade, ce que
Jean-Louis s'efforçait de faire. Son professeur connaissait le
texte complètement par cœur. Fabuleux ! Englebert
était un modèle pour Jean-Louis, qui aimait aussi la
finesse de Paul Delsemme, homme probe et libre. Blum était une
pépinière de libre penseurs et à la pointe du
combat libre-exaministe. Une école secondaire est toutefois
limitée dans son action. La germanique allait de soi, mais c'est
Roger Marlé qui lui a convaincu de s'y engager en lui disant
qu'il était bon en langues.
Jean-Louis eu un premier emploi à Charles Janssens, à
Ixelles. Un jour où il faisait une promenade au parc Josaphat,
il a rencontré le préfet Berré. En apprenant qu'il
avait un poste à Ixelles, Berré sursauta et lui dit :
"Mais il y a une place ouverte à Blum !" C'est ainsi qu'en
septembre 1958 il se retrouva dans sa boîte adorée.
22 novembre 2024 - Semaine
européenne de réduction des déchets
Les délégués Eco-citoyens ont proposé cette
semaine, sur le temps du midi, des activités pour le 1er
degré. Il s'agissait une action en lien avec la semaine
européenne de réduction des déchets.
Nos Eco-citoyens ont proposé une distribution d'eaux
aromatisées à celles et ceux qui avaient une gourde, une
course relais sur le tri des déchets et une fresque sur les
eco-gestes.
Ils ont aussi motivé les élèves avec un concours.
À la clé, un kit zéro déchet ( gourde +
emballage sandwich réutilisable) remporté par Leandre en
2E.
Nous pouvons être fiers d'eux !
Laurence Auchet
23 octobre 2024 -
Nouvelle année, nouvelle équipe pour les
délégués Eco-citoyens à l'AFB
Notre groupe dynamique a eu la chance de rencontrer les Ecoteens des
athénées royaux Leonardo Da Vinci et André Thomas
pour
un moment d'échange et de convivialité. Au programme,
discussions inspirantes et activités de team building.
Une matinée pleine d'énergie et de motivation pour nos
jeunes engagés dans la transition écologique et citoyenne.
Laurence Auchet
1er septembre 2024 - Nouvelle
Direction à l'Athénée
Madame Duhem, Directrice de l'Athénée depuis septembre
2015, est, depuis cet été, Inspectrice adjointe à
la Commune de Schaerbeek. Nous lui souhaitons beaucoup de satisfaction
dans sa nouvelle fonction.
Une nouvelle équipe est dès lors à la Direction de
notre établissement. Monsieur Mazairac, qui assurait le poste de
Directeur adjoint, est désormais Directeur ff.
Monsieur Delbrassine, qui occupait le poste de professeur de physique
à l'Athénée, est le nouveau Directeur adjoint ff.
L'équipe de Direction connaît ainsi parfaitement notre
école, son fonctionnement et son équipe
pédagogique, ainsi que ses valeurs de rigueur à visage
humain. Nous souhaitons à Messieurs Mazairac et Delbrassine
beaucoup de succès dans cette fonction exigeante et gratifiante.